Thomas Desenne est réalisateur, scénariste et comédien.
Il a grandi dans la Meuse et y a survécu, tant bien que mal.
Ado, il découvre le théâtre via la Commedia Dell’Arte, puis participe à la création d’une compagnie avec des copains, ils montent ensemble quelques pièces. À 17 ans, Il découvre le théâtre d’impro, c’est le coup de foudre. Enfin, il aime bien quoi. Rapidement, cela devient son métier. Il participe à des centaines de spectacles dans divers pays, crée des compagnies, des concepts, enchaîne les ateliers et consacre un temps excessif à l’impro. C’est la phase passionnelle.
En parallèle, il fait des études pour faire plaisir à ses parents, un DU d’études théâtrales, puis une licence de cinéma à Nancy. Il se forme dans différents stages de comédien, de dramaturgie et même que des fois, il lit des livres. À 19 ans, Son premier court métrage est finaliste d’un concours et diffusé sur Canal+. Il est content. Une nouvelle histoire débute.
Il crée ensuite un collectif audiovisuel – Diplodocus Films – avec lequel il auto-produit la série Zone 42 (9×15’). Il réalise une quinzaine de films pour le 48 Hour Films Project qui seront récompensés plus d’une cinquantaine de fois, parfois dans les compétitions internationales du genre (Très Court Film Festival, Filmapalooza Seattle, etc.). Pour info, Josiane Balasko n’apparaît dans aucun de ces films.
Mais malheureusement, la routine s’installe avec l’impro. Il n’y a plus de surprises et la relation se détériore. Il décide de faire une pause avec elle et se consacre pleinement à celui qui le fait vibrer à ce moment-là : l’audiovisuel.
Il co-écrit pour ARTE sur la série Le Somnambuliste (2021), la chaîne YouTube de Science Fiction Nexus VI (en 2019) puis co-écrit Charbon (2022), un thriller social de 20min sélectionné et primé dans de nombreux festivals internationaux, et qualifié aux Oscars 2024. Le long métrage est actuellement en développement.
Sauf qu’on oublie jamais vraiment sa première histoire d’amour.
En 2024, Thomas revient activement sur scène et reprend l’impro, avec désormais un bagage nettement plus solide en dramaturgie, en production et un nouveau regard. Après quelques mois, il crée le collectif Impro Comedy avec l’envie de renouer avec des formes simples, de mettre le plaisir au centre de tout, et de mixer différentes disciplines, dont… l’audiovisuel.
Aujourd’hui, il place l’impro au cœur de ses projets, écrit et développe des courts, longs et séries, réalise des clips et anime des ateliers autour du scénario et de l’improvisation. Il aime mixer les genres mais garde une place primordiale à la comédie, qui n’est pas qu’un vernis, mais un moteur de questionnements sociaux et intimes.